Ioan ALEXANDRU


Des perce-neige

Au bois les perce-neige encore une fois
Dans toute leur gloire ont poussé
Le miracle dès le début de débat
Et garde son aspect immaculé

Trois paupières blanches sur le calice vert
Et un limbe d’or en tintant doucement
Jamais dans le cosmos la terre ne se perd
Elle est un perce-neige en frémissant au vent

Au-dessus des neige et du feuillage mort
D’au-delà des étoiles dégouté
C’est de la Saint Parole qu’il sort
Et garde, entière, toute sa pureté

La voie est longue et durant cette marche
Les belles fleurs sont respectueuses
Comme les larmes en secret se penchent
Et transfigurent la terre pieuse.


La femme

Comment la femme a-t-elle été crée
Quand je dormais tout seul au paradis
Que je reste avec Lui à tout jamais
De ma côte la blessure a surgi

Afin qu’elle reste irrémédiable
Malgré toute terrible panacée
Le jardin entouré d’une eau potable
De la soulager est prédestiné

N’importe où j’arrive il me suit partout
Le jardin de l’eden dès le début
En dépit du désert venant vers nous
L’amour se constitue en vrai écu.




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