Daniel CORBU



 
 
 
 

AUTOPORTRAIT EN MOUVEMENT

Dans une maison solitaire un homme solitaire
repete r n’en plus finir un seul mot: bonheur.
Tout le seduit cependant tout s’y
oppose.
Il a fait le tour de l’amour a ha? a caresse des utopies
a ri et a pleure avec tous les choyes de la rosee.
Et toutes les fois qu’une absence se presentait
on qu’un vide se faisait sentir
il avait hate d’y fourrer son coeur
se proposait soi-m?me volontaire leurs tombeaux.
Dans une maison solitaire un homme solitaire
repete r n’en plus finir un seul mot: BONHEUR.

(Traducere de Michel BOTEZ)
 

DANS L’OMBRE DU COEUR

Si la lumiere est l’ombre de la flamme
alors dans l’ombre du coeur
comme dans l’ombre de la flamme je resterai
proscrit me rejouissant de sa gloire.
Et la mort accompagnant les paroles se montrera toujours
pareille au sang r travers un pansement.

(Traducere de Miron KIROPOL)
 

VERS LES GRANDS TOMES

J’ai deux mains et un seul coeur. Je ferme les poigns je presse
le fil barbele: le poing libre dans
l’air libre. Exerçons. Conversons. Le monde
est une des inconsequences de Dieu dit Monsieur Spinoza
il t’echoit de porter une montagne sur le dos.

 Loue soit le silence!
Matins gris extases adversites
et les amis qui m’arr?taient r chaque fois
que je m’apr?tais r decrire un fait essentiel
tel par exemple la pousse des ongles par un temps de pluie

 Loue soit le silence!
Matins gris extases litanies fen?tres
brisees et une lettre r peine arrivee:
„tu etais un enfant si timide
que m?me aujourd’hui tes sentiments papillonnent au-dessus
       places
tels des drapeaux sur les stades geants”.
Tout le temps j’attends quelque chose et sans cesse
on attend de moi quelque chose d’inou?.
Je m’en souviens: toute mon enfance j’ai cru qu’r force de
des ailes allaient me pousser.
Je me rappelle: JE T’AIMAIS POESIE TELLE UNE VENISE
DE LARMES
je me lavais les mains je me preparais pour un nouveau vo.................. (voyage?)
en compagnie de je n’sais quel dieu foudroye d’inquietudes.
Maintenant les m?me matins souvenirs d’une tour
fen?tres litanies on recherche les essences en idiots
tandis que la vie passe r côte de nous – parabole elancee.

Dis mon coeur mue en papier de journal
se peut-il que les livres s’averent plus fort que la mort?

(Traducere de Lidia ARDELEANU)


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