Aurel PANTEA


* * *

La bête lourde, elle ne sortira jamais,
elle reste à l’ombre,
à l’ombre de tous les sens,
qu’elle fait qu’on pende
et qu’on sente que sens toi
Dieu sera une simple transparence
et on est tenté de se jeter en vide,
que tout se voie soudainement,
depuis toujours,
le point noir qui peut être vu
en effet près d’un ivrogne
il suinte là,
on peut vraiment écouter son ruisselement
et qu’on se souvienne des assassinats,
des lumières assassinées, des rivières limpides,
avalées d’un point noir,
lui,
maintenant, pareil à une rue entière
en avalant
des visages



Traduceri în limba franceză de Ion ROSIORU



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