POEME ROMÂNESTI ÎN
LIMBI STRĂINE
Ion
ROSIORU
Pantoum
Quand je dors, toutes mes routes se dirigent vers le Styx.
Même le nocher habile va toujours à la dérive.
Dans mon âtre le vent souffle sur les cendres du phénix.
Le fantôme du grand-père met des fleurs à la solive.
Même le nocher habile va toujours à la dérive.
Le miroir de ma fontaine rêve d’une étoile fixe.
Le fantôme du grand-père met des fleurs à la solive.
Dans tes gants s’éveille encore la souffrance de l’oryx.
Le miroir de ma fontaine rêve d’une étoile fixe.
On enterre son enfance dans un chant tardif de grive.
Dans tes gants s’éveille encore la souffrance de l’oryx.
A n’importe quelle noce la Camarde est ma convive.
On enterre son enfance dans un chant tardif de grive.
Tout chiffre demande asile politique dans un x.
A n’importe quelle noce la Camarde est ma convive.
Quand je dors, toutes mes routes se dirigent vers le Styx.
Pantoum
Le vent noir et glacé souffle sur le toit de ma chaumine.
Le sentier vers la fontaine dort caché sous les congères.
Dans la miroir je découvre ma figure byzantine.
Sans issue est la cellule du destin héréditaire.
Le sentier vers la fontaine dort caché sous les gongères.
Le hasard porte en lui même l’invisible guillotine.
Sans issue est la cellule du destin héréditaire.
Les sentimentaux se baignent dans Le lac de Lamartine.
Le hasard porte en lui même l’invisible guillotine.
Seul Jésus Christ escalade la montagne du Calvaire.
Les sentimentaux se baignent dans Le lac de Lamartine.
On enterre l’espérance sous la porte de l’Enfer.
Seul Jésus Christ escalade la montagne du Calvaire.
Vers l’ataraxie nous mène la fatalité divine.
On enterre l’espérance sous la porte de l’Enfer.
Le vent noir et glacé souffle sur le toit de ma chaumine.
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