POEME ROMÂNESTI ÎN LIMBI STRĂINE 
 



Magdalena CONSTANTINESCU SCHLESAK


    Attente

je porte sur mes épaules le corps du monde
les grappes des lourdes années pendent
l’acharnée – métallique attente
quelle chance la vie a-t-elle encore

Parfum

le parfum des fleurs aux épaules nues
les rideaux de la nuit maintenant retentissent
l’horloge retourne le temps
nous montons tous la garde au monde
la feuille des arbres sirote sa chlorophille en rêvant
silencieux le jour sa feuille de papier tamise
le pré est vert – le cher visage
surgit dans la lune – les douleurs se retirent

Traduceri de Elisabeta BOGĂTAN


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