POEME ROMÂNESTI ÎN LIMBI STRĂINE

    

Ion TEPELEA

Vision

                              à chacun qui pense d’une manière inverse

Quel diable
est monté  vraiment  par nous aux Cieux
à côté du Monsieur Jésus-Christ

est monté et mange
dans la même équipe sa nourriture
avec la même équipe se promène
et atténue son ascension vers le vide absolu

Qui est le ministre du Grand Dieu
pour qu’il vienne voir et puis créer…

Pour qu’il efface la bêtise qui pèse !

 

Septembre
                                        Pour le poète George Astalos

En septembre l’Un est le Dieu Même
le Bien élevé dans la lueur suprème
du Soleil et du Cosmos de l’abîme
si varié / sculpté en pierre
par tout ce qui est vivant dans un monde – non-monde
dans la vie et dans la mort

En septembre je crois qu’on allait vers Liège
pour la première fois avec l’Un / en vol avec
l’oiseau bleu / avec la sainte mère
avec l’enfant et Monsieur / je crois
qu’avec le Dieu / avec
le plein et le vide
le Bien donné et accompli
dissipé dans l’air
toujours renouvelé !…

J’allais du Bien vers
Moi / du Mal vers
Moi. Je te  remercie ce jour-là
et encore mille fois. Amen !

 

Je pleure

Sur ce plateau y a beaucoup de fleurs
passagères et tristes… Les eaux / les collines
sont toujours chaudes ou froides et tout près ou loin
la cosmologie de mon corps qui peut
surprendre… Moi je l’ignore

Je ne m’assume d’horizon de brouillard de chagrin… Je rie
de moi même de l’Autre Moi / de soi-même changé
pour un autre temps et un autre âge

Je ris je pleure continuellement. Entre temps
on distribue les vers conformément aux lumières
de plus en plus diffuses.
Au-dessus de la brume de l’esprit du corps
il y a une seule voie  et une seule régénération
une seule rédemption
le pouvoir lueur spirituelle et le vent
de Dieu. Je pleure ?!

Qu’est-ce qu’on apporte encore le jour de demain ?

 

La  femme

Ce n’est pas même chose la femme d’un rêve
et la femme vue dans les arts… Quelque fois
quand le regard se voile on dirait que la mémoire
glisse dans le livre

A peine alors on peut rêver le rêve entier
ou ce n’est que d’une part . C’est quoi la femme ?

Elle est toujours tout simplement un monde entier
ou justement beaucoup encore
comme désirs et pouvoir / comme troublement
de tous les sens qui font partis
du livre…

Elle, la femme n’a pas été encore vaincue !

 

Le ver

                        A tout le monde à qui s’assortit

Il y a un ver humain qui fouille
l’histoire du vent pas encore frappé et
pas encore né

Il a été toujours un ver. Il est né comme ça.
Son style c’est toujours d’en fouiller…

Le tombeau renferme toujours son ombre. Et son ombre
n’est qu’un creusement sans trêve !

Combien d’entre nous on va accepter que demain
encore il va fouiller ?

Le ver…

Traduceri în franceza: Coca SOROCEANU

 

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